Documentation:

"Alexandre et Louise étaient les enfants d'un architecte éminent, lié d'amitié avec le sculpteur, et c'est sans doute en voyant leurs délicieux minois qu'il eut l'illumination qui devait donner le jour à tant de charmantes évocations. En dehors de représentations du Christ-enfant, d'anges et d'Eros, dont aucune n’était un portrait à proprement parler, il n’existe, antérieurement au XVIIIe siècle, que très peu de figurations sculptées satisfaisantes de visages enfantins (…). Louise, la fillette, elle, a l’air très éveillé d’une petite espiègle qui tout en ignorant son interlocuteur du regard, écoute attentivement ce qui se passe… Comme l’on pouvait s’y attendre, ces portraits d’enfants sont parmi les plus populaires de Houdon, ce qui revient à dire qu’ils furent reproduits, tant par d’autres que par l’artiste, dans d’innombrables versions et dans tous les matériaux concevables."

Source : "Jean-Antoine Houdon, Le plus grand sculpteur français du XVIIIe siècle". H. H Arnason. 1976. Edita Denoël.  pp. 44.

 

Illustration:

- "La sculpture européenne. Le Louvre", Jean-René Gaborit, 1994. Editions Scala Publications- Londres. pp. 78